dimanche, mai 14, 2006

Du rire aux larmes

Je suis allé voir « Comme T’y es belle » ce soir. Seul comme de coutume. Le film n’a vraiment rien à voir avec « La vérité si je mens », il s’agit tout simplement d’une comédie sentimentale chorale, une sorte de gros loukoum, un peu à la manière des « Love Actually » ou « Bridget Jones ». Le film se laisse regarder avec un certain bonheur, sans ennui, pour peu que l’on soit enclin à entrer dans ce genre de comédie, toujours un peu facile mais qui fonctionne. Le plus agréable dans ce genre de film, c’est le happy end, où la ou les héroïnes trouvent chacune l’homme qui leur convient. C’est agréable parce que je veux y croire. Croire que je vais la croiser au coin d’une rue et que, par magie, le bonheur sera là. Alors j’ai ri et j’ai aussi eu l’envie de pleurer lorsque les lumières se sont rallumées et qu’il a bien fallu admettre que tout cela n’était qu’un film. Dans la vraie vie, ces choses-là n’arrivent pas, dans la vraie vie, je n’ai pas rencontré une seule femme en trois ans qui fasse battre mon cœur (d’ailleurs je rencontre très peu de femmes, finalement), et je n’ai fait battre le cœur que d’une seule, dans la vraie vie, je suis seul ce soir dans mon lit et ça me donne envie de pleurer.

Nous sommes le samedi 13 mai 2006, ce soir Lyon a passé 8 buts (!) à l’équipe de foot du Mans, l’eau de la piscine était froide, comment Villepin et Chirac peuvent-ils encore diriger le pays, Liza Azuelos a utilisé une très belle chanson de Keren Ann dans son film et je préfère les yeux bleus mais cela n’a plus d’importance.