dimanche, juillet 23, 2006

Pour vivre heureux, vivons cachés !

Voilà une devise des plus profondes. Cette maxime m’est venue à l’esprit alors que nous discutions, Marie, Séverine, Philippe, Yvan et moi hier soir. Ces cinq mots correspondent à merveille à Séverine et Philippe : ils préfèrent l’un et l’autre ne pas affronter de face le monde qui nous entoure et au contraire s’en protéger au maximum en toute circonstance. C’est une façon de voir les choses que je respecte éminemment, d’autant plus que c’est quelque chose que j’ai du mal à faire.

Vous me direz que c’est un peu facile de se replier sur soi sans se préoccuper du reste. C’est possible oui, mais en y regardant de plus près, je me demande s’il ne s’agit pas d’une condition sine qua non pour atteindre le bonheur. La vie est plus simple lorsque l’on ne se préoccupe que de son bonheur et de celui des quelques personnes que l’on aime. De toute façon, c’est déjà un travail plus qu’à plein temps que de s’occuper de ses proches et d’assurer le bonheur de son foyer.

Mais il faut pouvoir « s’en foutre », il faut pouvoir se désintéresser de tout le reste. Aujourd’hui, je ne le peux pas, peut-être cela changera-t-il.

En attendant, d’autres sujets occupent mon esprit actuellement. Il va falloir que je prenne des décisions professionnelles dans les prochains mois : je vais changer de poste au plus tard à la fin de l’année 2006 et le champ des possibles s’élargit de plus en plus ces derniers jours. Je sais que j’aurai le choix de rester chez mon employeur actuel ou de reprendre ma liberté, je sais aussi que chez mon employeur actuel, j’aurai le choix entre une certaine sécurité, un poste que ma conscience politique reprouve et un poste qui m’éloignera de tout tant il est exigeant pendant au moins trois ans mais qui est particulièrement prometteur en terme de déroulement de carrière. Beaucoup de choses sont donc possibles et il faut faire un choix, un choix difficile. Un choix entre ambition, argent, qualité de vie, … Un choix que je dois faire seul malheureusement.

Nous sommes le dimanche 23 juillet 2006, il est bientôt 23h, des jours de fortes chaleurs s’annoncent encore, Tiger Woods a remporté le British Open, Israël prend des risques que nous serons contraints de couvrir à sa place, il y a de très belle photo Sépia du mariage de Marie et Yvan, c’est bizarre mais je pense à Caroline…