dimanche, juin 25, 2006

Le marketing du chocolat

Marie et Yvan ont posté les premiers commentaires sur ce blog, j’en suis ravi. Le message de Marie à propos du chocolat est vraiment rigolo mais tellement vrai. Allez le lire, il est attaché au message « Je n’y arrive pas » juste en dessous.

Elle est rigolote cette analogie avec le boite de chocolat de Forrest Gump mais je la trouve très vraie. Je ne suis pas, à mon grand désarroi, un beau chocolat très appétissant, loin s’en faut. Je ne suis pas laid pour autant (enfin j’espère), juste quelconque. Cependant, je ne sais pas si ça vous est déjà arrivé, les plus beaux chocolats sont parfois très très décevants une fois qu’on les a croqués. Les meilleurs sont souvent ceux que l’on n’aurait pas croqués les premiers…

Mais comment reprocher cela à une femme comme à un homme d’ailleurs ? Comment reprocher à quelqu’un de s’attacher d’abord à l’apparence avant d’aller plus loin ? C’est un premier axe de sélection tout simplement même si cela ne mène nulle part. Moi-même, je suis attaché dans une certaine mesure à l’apparence. J’essaie de soigner la mienne autant que faire se peut. Disons que je pars de loin donc cela ne peut-être que mieux au final.

Le plus embêtant reste que je ne suis attiré que par des femmes qui se soucient beaucoup des apparences. En mots simples, on appelle cela une impasse.

Ce que je vous propose, c’est de me rejoindre dans ma nouvelle association : « Aller-au-delà-des-apparences.com » :-)

Nous sommes le dimanche 25 juin 2006, il est presque 20 heures, la France est championne du monde de rugby des -21 ans, il pleut depuis ce matin, Sophie Quinton est magnifique dans « Avril », l’Angleterre a gagné son billet pour les quarts de finale de la coupe du monde, c’est la fête du cinéma, allez-y.

mercredi, juin 14, 2006

Et pourquoi pas ?

Le CSA a décidé aujourd’hui de décompter le temps de parole de certains députés UDF dans celui de l’opposition. Cette décision un peu bizarre et pas dénuée d’une arrière-pensée politique concrétise plus encore les récentes positions de François Bayrou.

Il se trouve que le susnommé Bayrou a tendu une main claire à la gauche au moment où il a voté la censure contre le gouvernement. Le PS (dont je suis un nouvel adhérent) a fait la sourde oreille. Il y a beaucoup de bonnes raisons à faire la sourde oreille : il faut réussir à se distinguer des autres courants de penser, la gauche est la gauche, la droite est la droite, l’UDF ne défend pas les mêmes positions que le PS dans nombre de cas, le PS préfère un peu regarder vers la gauche depuis le « non » au référendum sur la constitution européenne.

Ok, d’accord. Mais n’y a-t-il pas aussi de bonnes raisons de profiter de cette main tendue pour discuter quelques minutes et voir les sujets sur lesquels on s’entend. Peut-on s’arrêter deux minutes de considérer les clivages et essayer de voir s’il n’est pas possible d’avoir des idées communes sur la manière de diriger ce pays. Parce qu’à y regarder de plus près, les positions de l’UDF tendance Bayrou ne sont pas loin (mais alors pas loin du tout) des positions d’un Strauss-Kahn ou surtout d’une certaine … Ségolène Royale. Les dernières positions de la jolie dame (qui me plait bien au passage, politiquement s’entend même si FHM l’a classé dans les dix femmes les plus sexy du monde ( !)) en matière de sécurité et d’économie sont à quelques centimètres de celles de Bayrou et à des kilomètres de celles du PC et du reste de l’extrême gauche. La sortie de Ségolène pour l’encadrement militaire de ceux que Chevènement appelle les sauvageons me rappelle ces petites mandales mise par Bayrou à un gamin qui fouillait dans ses poches pendant la campagne présidentielle de 2002.

Alors voilà, je le dis clairement, je préfère de beaucoup voir le PS gagner les élections et gouverner avec l’UDF qu’avec le Parti Communiste. C’est ma tendance politique : je suis résolument de gauche mais de cette gauche réaliste qui accepte le capitalisme tout en militant pour l’encadrer afin que l’argent ne prenne le dessus sur toute chose ou toute personne.

Ma perception de la situation est que nous sommes à un tournant. Il est temps que nous changions notre façon de faire la politique, de diriger le pays et de malmener notre planète. Il est temps d’abandonner ces vieilles recettes issues de l’après-guerre, de sortir des politiques qui endettent le pays au-delà du raisonnable. Nous dépensons sans compter ou presque sans pouvoir réduire un chômage énorme et des inégalités de logement, d’accès à l’éducation insupportables. Voilà où ces vieux clivages nous ont menés (sans compter Le Pen au second tour en 2002), voilà où les sectarismes nous entrainent. J’ai envi de voir finir les querelles politiciennes, l’opposition systématique, la protestation sans proposition.

Puisque tout ce que nous avons tenté jusqu’ici n’a pas suffit à régler les problèmes, il faut essayer des choses nouvelles. Et gouverner PS/UDF ensemble serait une chose nouvelle, surtout si nous réfléchissons ensemble à de nouvelles voies de gouvernement. Je crois Ségolène Royale et François Bayrou capables de s’entendre, surtout si, nous, les militants et sympathisants des deux partis encourageons les choses.

Nous sommes le mercredi 14 juin 2006, je ne me suis pas apitoyé sur mon sort ce soir (ça vous repose, non ?), il fait plus frais enfin, je n’aime pas les piscines de 25m, l’équipe de France de football va-t-elle marquer un but, un homme qui avait euthanasié sa femme vient d’être acquitté, tous les écrans de mes vis-à-vis affichaient une pelouse verte ce soir et oui, Caroline était lumineuse ce dimanche.