mardi, septembre 26, 2006

Il neigeait - Chap. I

Puisque le chapitre 2 me donne plus de fil à retordre que prévu, j'ai décidé de ne mettre en ligne que le premier chapitre.

Chapitre 1

Toutes les remarques, suggestions et autres critiques sont les bienvenues !

Nous sommes le mercredi 27 septembre 2006, ce week-end l'équipe européenne a gagné la Ryder Cup contre les Etats Unis, je suis fatigué, il fait de plus en plus frais, c'est bien, il faut que j'aille chez le coiffeur, nous serons bientôt 27 dans l'Union Européenne, un joli cou racé.

lundi, septembre 18, 2006

Avec ou sans papiers

Le problème des étrangers sans papiers a ressurgi cet été avec l’affaire des expulsés de Cachan et plus généralement avec la circulaire Sarkozy du 13 juin 2006 encadrant la régularisation des parents d’enfants scolarisés.

Voilà un sacré casse-tête que l’immigration clandestine. La base du problème tient dans le principe de l’équilibre naturel : si un pays est riche, il attire immanquablement les hommes et les femmes des pays pauvres. C’est le cas de la France, laquelle France est aussi une destination privilégiée du fait de son statut d’ancien colonisateur pour un certain nombre de pays d’Afrique. Le flux migratoire n’est donc pas prêt de se tarir eut égard à la différence de richesse qui existe entre de nombreux pays dans le monde et la France.

L’autre postulat, c’est évidemment que la France n’a pas les capacités d’accueillir tous les immigrés du Monde, nous sommes 60 millions, il y a plusieurs milliards d’immigrés potentiels.

Bien, alors que faire ? Fermer les frontières relèvent de l’impossible compte-tenu de la géographie même de nos frontières et du coût qu’un tel dispositif pourrait engendre. Régulariser tous les arrivants n’est pas non plus une bonne solution (pour une fois que je suis d’accord avec Sarko …) parce que cela créerait un appel d’air énorme. Ne reste donc que le cas par cas pour tous ceux qui tombent sous la main des autorités. Ce que fait la France déjà que ce soit sous les gouvernements de gauche ou de droite. Mais il s’agit forcément là des symptômes du problèmes, pas des causes.

La cause reste la pauvreté des pays des migrants, il faut faire notre maximum pour amener ces pays à des niveaux de vie suffisant pour que l’essentiel de la population ait envie de rester sur place. Et nous avons, d’une certaine manière, la possibilité d’apporter une pierre décisive à l’édifice : puisque la France perd une partie de ses emplois industriels chaque année pour cause de délocalisation dans les pays émergents, essayons d’amener les entreprises qui délocalisent à le faire dans ces pays d’Afrique (du Maghreb et de l’Afrique Noire) et développons nos contacts économiques avec ces pays.

Je ne pense pas qu’il y ait d’autres véritables solutions et il n’y a en tout cas pas de solution immédiate et magique. N’en déplaise à mon ami Nicolas S. pour qui toutes les choses sont souvent si simples.

Nous sommes le lundi 18 septembre 2006, il est 23h45, il faut que j’aille dormir, la France est un beau pays, l’extrême droite néo-nazi allemande a fait une percée aux élections dans le Land de Mecklembourg- Poméranie-Occidentale, tout a commencé comme cela en 1933, l’hiver arrive enfin, le temps me manque pour écrire, des cheveux blonds.

jeudi, septembre 14, 2006

Ben alors ?

Presque un mois sans rien dire, ça fait beaucoup non ? Je ne m’en suis pas vraiment rendu compte en fait. Ces dernières semaines sont passées si vite que je me demande encore si nous sommes mi-août ou mi-septembre. J’ai presque un peu honte de ce mois de silence. Je m’en veux de m’être laissé prendre par mon boulot . La réalité aussi, c’est que j’ai atteint mes limites psychologiques et physiques en ne prenant pas de vacances pendant six mois et tout en maintenant un rythme infernal au boulot.
Du coup, la première décision que j’ai prise en rentrant de vacances a été de ralentir au moins un peu le rythme au travail, histoire de vivre pour autre chose aussi.

Alors ces vacances, me demandez-vous. Courtes surtout, chaudes dans tous les sens du terme :-) Alors oui, il a fait très beau et très chaud, les clubs de golf ont peu refroidi de toute la semaine et j’ai aussi fait la connaissance d’une jeune française (un peu plus vieille que moi), très gentille et avec laquelle je me suis beaucoup amusé durant la semaine. Elle et moi savions que cela n’irait pas plus loin et ce n’en fut que plus agréable. Il n’y a pas beaucoup plus à dire tant cette situation semble banale, presque un cliché de l’UCPA.

La seule chose vraiment frappante concernant ces vacances, c’est que je n’ai pas ou peu décroché. D’habitude, je décroche complètement de ma vie, je suis en quelque sorte en apesanteur pendant une semaine. En 2004, l’apesanteur fut telle que le retour à la réalité me laisse un souvenir terrible. Cette année, rien de tout cela. Probablement parce que je me méfie du retour justement et aussi surtout parce que je ne me suis pas laissé aller. Je ne laisse plus de place au laisser aller et il y a bien longtemps que je n’ai pas ressenti un moment de quiétude. C’est ce qui m’use le plus en définitive, ce manque de sérénité, de calme, de plénitude. En un mot : de bonheur.

Il y a une chose qui change cependant. La confiance, la fameuse confiance dont je vous ai déjà parlé plusieurs et qui tient une place si importante, est enfin de retour. C’est une confiance différente, plus lucide, plus posée, moins naïve, peut-être aussi plus solide finalement. Je vous en reparlerai à l’occasion.

Je voulais vous dire beaucoup de chose ce soir mais je n’en ai pas le courage alors je le ferai petit à petit au fil des jours. Et si vous êtes très sages, je mettrai en ligne les deux premiers chapitres de la nouvelle.

Nous sommes le jeudi 14 septembre 2006, il est 23h20 déjà, dehors l’orage se déchaine, Nicolas Sarkozy est un communiquant extraordinaire, j’ai fait 2500km avec ma voiture pendant les vacances, je n’aime pas le sable, Michael Schumacher va prendre sa retraite, Mélanie Laurent est excellente dans « Je vais bien, ne t’en fais pas », je me suis fait la promesse qu’il s’agissait de mes dernières vacances d’été en célibataire, des yeux bleus.