mardi, octobre 24, 2006

The girls I want are not the girls I get

L’avantage des titres en anglais, c’est qu’il n’y a pas le problème de l’accent :-). Le titre explique en tout cas à la perfection mon célibat : je ne suis attiré que par des femmes que je n’attire pas. Ce week-end à Clermont-Ferrand m'en a encore apporté un exemple en filigrane. C’est presque aussi simple que cela et même aussi pathétique.

Il reste une seule question à trancher après avoir dit cela : dois-je me contenter d’une jeune femme dont je ne serais pas vraiment amoureux ? Julie et moi en parlions la semaine dernière, nous sommes d’accord, évidemment, pour dire tous les deux que ce n’est pas une bonne solution mais je sais aussi que chaque jour qui passe affaiblit ma position sur ce sujet. J’espère ne jamais me réveiller un jour en répondant oui à cette question.

Nous sommes le mardi 24 octobre 2006, il est 23h10, je suis très fatigué par ce week-end de djeuns, le jeu de massacre a commencé aujourd'hui au PS pendant le débat télévisé, un deuxième article ce soir, une cambrure rêvée

dimanche, octobre 15, 2006

Encore un hiver

L’hiver arrive, déjà ou enfin, c’est selon. Déjà parce qu’il pourrait s’agir du quatrième hiver de solitude et je ne suis vraiment pas fier de cela. Quatre hivers … Enfin parce que, vous le savez bien, je préfère nettement l’hiver à l’été et chaque année j’attends le froid et la neige avec impatience. L’air se refroidit doucement en tout cas, les jours raccourcissent, les feuilles tombent des arbres dans ce cycle immuable d’une nature qui nous rappelle implacablement le temps qui passe.

J’aurai bientôt 27 ans (le 11 décembre pour ceux, impardonnables, qui auraient oublié – La fête, pour les parisiens sera le samedi 9 décembre) et, comme je l’expliquais à Séverine et Philippe récemment, je commence à ressentir très fort la pression sociale. Célibataire à mon âge et depuis si longtemps, ça commence à être compliqué à tenir. Tous mes amis sont mariés (Bande de saligauds, en plus j’ai été témoin la plupart du temps, je vous retiens :-) ) , les bébés sont faits, en route ou en cours de discussion pendant que je dors seul chaque soir. Je n’ai pas vraiment l’âme du dernier des Mohicans (beau livre, beau film, ceci dit) mais je dois bien avouer que je deviens une sorte d’anomalie, de curiosité dans mon entourage. Cela n’a rien d’agréable, je peux vous l’affirmer, c’est même complètement l’inverse et mes tripes se nouent à chaque fois que j’y pense.

La solution est simple, limpide et attendue depuis pas mal de temps. Attendue, c’est le mot parce que je ne brille pas par mes nombreuses initiatives sur le coup et il faudrait peut-être que je sois plus dynamique sur le sujet. L’autre point crucial, vous le savez tous aussi, c’est que je suis un peu (bon OK, très très) difficile. Je ne tombe pas, mais alors pas du tout, facilement amoureux et la flamme s’allume rarement. Alors oui, j’attends de tomber sur celle qui fera battre mon cœur très fort. En attendant, je ne veux pas être en couple juste pour la galerie, juste pour dire que je ne suis plus seul. Je préfère être seuil que mal accompagné, c’est une ligne de conduite, je ne suis pas décidé d’en changer.

Dans tous les cas, nous ferons la fête le samedi 9 décembre et qui sait, une jeune femme sera peut-être à mes côtés ce jour là.

Nous sommes le dimanche 15 octobre 2006, il est un peu plus de 23h, j’ai fait un truc de fou cet après-midi : un jogging, il semble que la prise de conscience sur le problème de l’effet de serre se produise enfin, qui aura le césar de la meilleure actrice cette année, la nouvelle n’avance pas par manque de temps, il faut je me mette au repassage, des jambes au galbe agréable.

lundi, octobre 09, 2006

Le pari de l'intelligence

Vlaams Belang, ce nom ne vous dit probablement pas grand-chose, il s’agit du parti nationaliste et d’extrême droite de Flandres en Belgique. Ce parti représente près d’un électeur sur cinq en Flandres et va diriger plusieurs villes suite aux élections municipales qui se sont déroulées hier en Belgique. Ce parti partiellement néo-nazi et qui a pris exemple sur le Front Nationale (qui a dit que la France n’exportait pas ? Elle exporte même les idées fachos !) est la deuxième force politique du pays comme le FN l’était en France lorsque Le Pen est arrivé au second tour.

En Allemagne (comme dans le land de Mecklembourg- Poméranie-Occidentale aux dernières élections), en Pologne, en Belgique, en France, en Italie (où les fachos partageaient le pouvoir avec Berlusconi jusqu’aux dernières législatives) les idées d’extrême droite fascistes, nationalistes, racistes et populistes progressent. Je l’ai déjà écrit mais il nous faut absolument nous rappeler à chaque élection qu’Adolf Hitler est arrivé au pouvoir légalement en remportant les élections au Bundestag en 1933. Ces poussées montrent encore une fois que la démocratie est un concept fragile. Rien ne nous assure que nous n’aurons pas à nous battre un jour pour défendre ce concept en France.

Notre démocratie prend parfois des détours inquiétants lorsque les courses électorales deviennent des batailles d’images et plus des débats d’idées. Sarkozy en est l’exemple le plus flagrant. Il flirte avec le populisme en permanence et participe à faire croire à tous que les choses sont simples avant de lancer une formule définitive. Lorsque vous écouterez Sarkozy la prochaine fois, prêtez attention à cette façon dont Sarkozy répète toujours « c’est simple », « les choses sont simples », … C’est un des pièges du populisme et à ce jeu, les extrémistes peuvent largement rivaliser avec les autres.

C’est à nous, électeurs, d’être attentifs à cela parce que la démocratie fait un pari risqué : elle fait le pari de l’intelligence des électeurs, elle se fie à leur jugement. Ne la décevons pas.

Nous sommes le lundi 9 octobre 2006, il est bientôt 23h, l’hiver n’arrive pas assez vite mais bon, mon balcon est repeint, je me dirige vers un poste chez Stefan en janvier, une bombe atomique a explosé dans le sous-sol nord coréen ce matin et un sud coréen est devenu secrétaire général de l’ONU, y aura-t-il de la neige cet hiver ? Des hanches aux courbes magnifiques.

dimanche, octobre 01, 2006

Présidente comment ?

Les choses commencent à se préciser quant aux futurs candidats à l’élection présidentielle. Nous aurons, selon toute vraisemblance, le choix entre Nicolas Sarkozy, Ségolène Royale, François Bayrou plus deux candidats à l’extrême droite, plus un candidat écolo, plus deux, trois ou quatre candidats à l’extrême gauche sans compter les petits candidats incroyables qui fleurissent parfois dans ces élections.

Je dis Ségolène Royal car le retrait définitif de l’insulaire Jospin lui ouvre grand les portes de l’investiture socialiste. Nous, les militants socialistes (dont un tiers sont de nouveaux adhérents de l’année comme moi !) voterons le 6 novembre prochain (et éventuellement le 13 en cas de second tour, ce à quoi je ne crois pas). Ce vote là nous donnera le choix entre Ségolène donc, Dominique Strauss-Kahn , Laurent Fabius et l’éternel Jack Lang. Le suspens n’est pas énorme, je vous le dis tout de suite, Ségolène va probablement être investie dès le premier tour.

Je ne sais pas encore pour qui je voterai, j’hésite encore entre Strauss-Kahn, le social libéral et probablement celui dont je suis le plus proche en terme d’idée et Ségolène qui incarne pour moi un certain espoir d’une politique différente, d’une politique qui abandonne certains clivages et certaines doctrines. Cet espoir, il est résumé dans une remarque de Philippe qui me reprochait de critiquer systématiquement les décisions de la droite. Je trouve le reproche un peu injuste car je suis, je crois, assez enclin à faire la part des choses et à vanter les mérites de certaines actions de la droite lorsque je les trouve bonnes.

Mais Philippe a raison et ces batailles entre opposition et majorité à l’Assemblée Nationale sont souvent à la limite de l’obscénité tant elles sont secondaires en regard de l’intérêt de la Nation.

Et justement, j’espère d’une Ségolène Royal si elle est élue, qu’elle tende la main à l’opposition pour obtenir le consensus politique le plus souvent possible et sur un maximum de sujet. Les positions du Parti Socialiste ne sont pas (mais alors pas du tout) éloignées des positions de François Bayrou et j’ai déjà eu l’occasion sur ce blog d’encourager ce rapprochement de raison.

Si je parle de consensus, c’est que ce pays est confronté à un certain nombre de problèmes auxquels nous pouvons et devons, je pense, répondre de manière unitaire. L’adaptation du pays à la mondialisation, la diminution de la dette, l’immigration, la lutte contre les dégâts causés par l’homme à l’environnement, l’énergie, et bien d’autres encore sont autant de thèmes qui doivent dépasser les clivages souvent imbéciles et doctrinaires. De l’ouverture d’esprit de nos élus de gauche comme de droite dépendra aussi la façon dont la nation réussira ou non à l’avenir. L’Allemagne semble, suite à des élections très serrées, très bien s’accommoder de son gouvernement où la gauche et la droite travaille ensemble. Et si nous essayions aussi ?

Nous sommes le dimanche 1er octobre 2006, il est 23 heures, chapitre 4 « la famille », Michael Schumacher a pris la tête du championnat du monde des pilotes de F1, Ingrid Betancourt est détenue depuis bientôt 5 ans, je n’ai pas envie de faire mon repassage, j’ai bien nagé, de fines mains blanches.