lundi, janvier 23, 2006

Bon début, bonne suite et enfin …

Il y avait ce soir sur TF1 un film pas trop mauvais : le déshonneur d’Elisabeth Campbell. Il n’y a rien d’exceptionnel dans ce film sauf la séquence d’ouverture. Je la trouve tout bonnement extraordinaire parce que les images sont très belles et montées en rythme avec une très belle musique avec des basses percutantes. Je suis capable de la repasser 10 fois de suite sur la platine DVD. Je trouve que c'est l'exemple même de ce que les films américains peuvent receler des moments de grâce inattendue.

En ce qui concerne la suite, je me suis tourné vers le dernier album de la Grande Sophie qui s’intitule donc « la suite … » avec des chansons vraiment entrainantes comme « Je ne changerai jamais » ou « Aujourd’hui on se marie ». Elle me plait cette grande Sophie.

Après le début et la suite, il y la fin. Alors, je n’en peux vraiment plus, à la fin, d’être célibataire. J’en ai marre d’être seul le soir chez moi, de me coucher seul dans mon lit, de m’y réveiller seul … Cela me pèse plus chaque jour. Pourquoi suis-je encore célibataire, plus de deux ans et demi après ma mésaventure ? Je ne suis pas sûr de le savoir exactement en fait. Je suis trop timide sûrement, trop difficile aussi. Je cherche probablement une femme qui n’existe pas ou que je ne parviendrai pas à séduire. Alors peut-être va-t-il falloir se « contenter » d’un bonheur moins beau, moins complet avec une femme qui j’aimerai au moins un peu ? Je ne sais pas quoi faire, je ne sais même pas pourquoi je n’arrive pas à séduire les femmes qui me plaisent…

Demain, c’est lundi, une nouvelle semaine commence, un semaine de janvier 2006 …

jeudi, janvier 19, 2006

Outreau ou les consensus

Je voulais encore vous parler de l’énergie nucléaire et puis finalement non. On verra plus tard, encore une fois.

Je voulais donc parler un tout petit peu d’Outreau. J’ai vu quelques extraits des témoignages de ceux qu’il faut bien appeler les victimes désormais d’un fiasco terrible et terrifiant. Je ne sais pas ce qui s’est passé exactement, je ne sais pas comment et à quel point le juge, les policiers, bref toute l’institution a pété les plombs. Je ne sais pas à quel point le fonctionnement même du système est mauvais parce que je ne sais pas bien (mais alors pas bien du tout !) comment fonctionne notre système judiciaire. Toujours est-il qu’un consensus d’émotion s’est formé pour s’indigner et demander une modification des règles de l’instruction. Mais est-ce bien rassurant, un tel consensus ? Parce qu’un consensus, il y en avait un aussi, pendant l’instruction, un consensus qui disait que ces gens là était des salauds, d’infâmes pervers. Ce consensus là, il a fortement participé au pétage de plombs, bien amené par les médias. Il a plus que probablement maintenu le juge dans ses certitudes. C’est une évidence mais il faut se méfier des consensus, ils sont le terreau des aveuglements collectifs. Bien entendu, le consensus est confortable, agréable mais ce confort là peut vite se transformer en une terrible erreur de jugement.

Alors attention, attention aujourd’hui de ne pas s’acharner sur ce juge d’instruction, parce que, déjà, dans les médias, c’est un salaud. C’est trop simple, trop facile, parce que, comme d’habitude, cela dédouane trop de monde, trop de systèmes, trop vite. Il n’y a pas que le juge, les experts ou la justice. Il y a aussi les médias qui ne respectent que trop peu la présomption d’innocence et il y a nous, la masse, le peuple, qui buvons et croyons trop facilement ce que nous disent les journalistes. Il y a une distance à respecter par rapport à l’information. Cette distance, nous ne l’avons que trop peu, surtout lorsque l’émotion s’en mêle. Les médias savent nous attendrir parce qu’ils y ont intérêt, donc c’est à nous, les informés de faire la part des choses, en toutes circonstances.

Chacun doit balayer devant sa porte après une telle débâcle et nous devons nous souvenir que les vies et les familles brisées d’Outreau le sont aussi, je pense, un tout petit peu, par notre faute.

jeudi, janvier 05, 2006

Romain Duris et Kelly Reilly

J'avais prévu de vous parler d'Ariel Sharon qui se meure ou de l'énergie nucléaire, deux sujets hautement passionnants (auxquels vous ne couperez pas!) mais je vais finalement vous parler d'une actrice et d'un acteur. J'ai revu une partie des "Poupées Russes" de Cédric Klapish aujourd'hui par hasard et j'ai été encore frappé par la justesse de ce couple de cinéma. Romain Duris est un acteur assez incroyable. Je n'apprécie pas toujours son jeu, surtout lorsqu'il joue des gamins insupportables mais je dois avouer que deux de ces films sortis en 2005 sont magnifiques : "De battre mon coeur s'est arrêté" et "Les Poupées Russes" donc. Il a un jeu tendu, tenu, sur le fil qui, je crois, correspond à merveille aux deux personnages de ces films, deux types pas vraiment stables, qui se cherchent et finissent par se trouver. Je ne vois pas bien comment le César du meilleur acteur pourrait lui échapper même si le membre bandant de Melvil Poupaud pourrait s'insérer (blague) dans la course.

Kelly Reilly a un jeu complètement différent, mais quel chemin parcouru depuis "L'auberge espagnole" (je n'aime pas ce film d'ailleurs alors que j'ai beaucoup aimé "Les Poupées Russes", sûrement parce que mes préoccupations sont plus près de celle des trentenaires de ce dernier film). Non seulement elle possède désormais un charme extraordinaire (elle a des yeux ensorcelant) mais en plus, elle habite magnifiquement son rôle dans le film. Les scènes de la première moitié du film, dans son appartement londonien sont très belles et très justes. On a envi de la serrer dans ses bras et de l'embrasser (Kelly, si tu me lis, fais moi signe :-)). Elle joue dans deux films anglais qui viennent de sortir : "Orgueil et Préjugés" et "Mme Henderson présente", comme quoi, l'année 2006 ne commence pas si mal que cela !

mercredi, janvier 04, 2006

Meilleurs voeux

Je vous souhaite une très belle année 2006. J’espère que celle-ci vous apportera tout ce que vous désirez et en particulier le bonheur dans votre vie.

De mon côté, j’espère plus modestement que cette année sera meilleure que l’année 2003 (facile puisqu’il ne me paraît pas possible de faire pire), que l’année 2004 (presqu’aussi facile) et que l’année 2005 (très faisable aussi). Bon, disons que, pour le moment, l’année démarre très très moyennement professionnellement et affectivement. Le point positif, c’est que cela laisse une sacrée marge de progression potentielle pour les douze mois qui viennent.

Je voudrais également revenir sur le précédent article « Sympathie, Spleen et Solitude ». Certains amis l’ont perçu comme un aveu d’une grande tristesse. En réalité, ce n’est pas vraiment le cas. Il y a une certaine tristesse bien sûr de faire un tel constat mais il n’y pas de désespoir du tout. Je ne me laisse plus aller au désespoir parce qu’il est un bien mauvais conseiller.

Une bonne résolution pour 2006 sera d’être plus assidu à ce blog et de poster plusieurs articles par semaine désormais.

A très bientôt donc. Faites de beaux rêves.

N'hésitez pas à poster vos commentaires !